Avec ce programme, j’ai le sentiment d’offrir le plus beau des terres slaves d’où je viens – leurs émotions profondes, autant leur douceur infinie que leur force et courage de vie.
La célèbre Dumka, pièce rustique de Tchaïkovski y figure – avec ses parties douloureuses, et certaines véritablement enjouées, et côtoie sa splendide Romance, ainsi que d’autres pièces si rarement jouées : la profonde Séparation de Glinka, son pétillant Souvenir d’une mazurka….. et le sentiment religieux d’un Au couvent de Borodine, entremêlé avec la poésie de son Intermezzo plein d’espoir.
Ce programme fait écho à la vie – il est plein de contrastes et d’émotions intenses. Cette musique, je la sens autant envoûtante que génératrice de vie ! (Jasmina Kulaglich)
Et en cadeau, à découvrir, grâce à la collaboration avec Arthur Chimkovitch – des pièces de compositrices russes, presque jamais entendues sur scène : celles d’Ella Adaïewsky – sa majestueuse Sarabande, et une Gavotte riche en sobriété mais aussi avec ses clins d’œil dans la partie centrale.
Le lyrisme à fleur de peau de Kashperova dans les Deux roses tend la main à la force volcanique de la Toccata de Khatchaturian, le tout couronné par le retour à l’innocence de l’enfance avec Album pour enfants de Tatiana Nikolayeva, si riche en énergie qu’il nous donne envie de danser !
Dès les premiers accords du Souvenir d'une Mazurka, la fraternelle mélancolie de Glinka, qui semble adresser une lettre sentimentale à Chopin, nous révèle l'essentiel : tout ce qui a de la valeur est émotion. Cet album émeut par sa simplicité et délivre au cœur une précieuse leçon : en tous ses aspects, la vie est sacrée.
Cet album est émouvant dans sa simplicité. Un moment de bonheur dans cette période troublée.
La Dumka, au coeur d’un album qui célèbre la vie – Elle offre la preuve que la musique, et les arts, préparent l’avenir et des temps meilleurs pour l’humanité.